Adresse d'un-e citoyen-ne Aujourd’hui, dans notre Etat de droit, certaines personnes tentent de pervertir l’esprit des lois, en portant atteinte à la fois aux principes de laïcité et de neutralité de l’espace public et à l’égalité entre les femmes et les hommes. Ainsi, dans l’espace public, de plus en plus de fillettes et de jeunes filles mineures portent ce marqueur de discrimination sexuelle qu’est le voile, manifestation archaïque de l’oppression des femmes. De plus en plus de femmes sont enveloppées dans une burqa qui les cache entièrement. Ces tenues ont un sens : elles sont là pour maintenir l’enfermement des femmes afin que même dehors, elles restent « dedans ». On vole leur identité à ces ombres non identifiables. L’offense ne s’arrête pas là. Ces femmes portent atteinte à la dignité de l’ensemble des femmes et des hommes. Exhiber de telles tenues, censées les protéger et les garder « pures », revient à renvoyer les autres femmes à leur « impureté ». Elles mettent en danger les jeunes filles, qui veulent respecter les valeurs de laïcité et d’égalité. Elles poussent l’impudeur et la provocation jusqu’à se porter partie civile contre celles qui refusent ce stigmate, rougi par le sang des femmes violées, fouettées, égorgées, lapidées, parce qu’elles ont refusé de le porter. Considérant contre l’évidence, contre l’histoire, contre l’actualité, que le voile n’est qu’une expression de la liberté religieuse, un tribunal d’Epinal a condamné à de la prison, avec sursis, en octobre pour « discrimination religieuse », la propriétaire d’un gîte qui avait demandé d’ôter, dans les parties communes, ce symbole de l’oppression des femmes. La liberté d’expression d’une citoyenne soucieuse de respecter la neutralité de l’espace public est sanctionnée. Une femme qui affiche volontairement un signe ostensible de discrimination, le voile, est reconnue comme « victime » de discrimination ! Où est la réciprocité dans le droit des individus ? Par quelle aberration, en est on arrivé là, dans une république laïque ? Le foulard islamiste, étendard d’un fanatisme qui tente d’envahir des espaces et des esprits, est clairement une atteinte à la dignité des femmes. La commission Stasi, les rapports d’inspecteurs généraux, ont montré les troubles à l’ordre public engendrés par les demandes dérogatoires aux principes républicains. Tolérer qu’il s’impose à des femmes de se dissimuler dans l’espace public contrevient gravement au principe d’égalité en droit entre les hommes et les femmes. L‘assujettissement volontaire de certaines de ces femmes entièrement voilées n’a rien à voir avec la liberté de choix qu’elles revendiquent. Par contre il est un camouflet pour les femmes qui tentent de se libérer du même assujettissement et qu’on renvoie à un passé douloureux. Enfin accepter l’endoctrinement des enfants porte atteinte aux droits des enfants. Aujourd’hui, l’appareil législatif paraît insuffisant face aux pressions exercées pour imposer des pratiques en totale contradiction avec les principes républicains. Des lois ont permis d’interdire « le lancer de nains », même si des nains étaient d’accord pour être considérés comme des objets, des lois ont permis d’interdire le bizutage, même si les étudiants étaient majeurs et « consentants ». La loi de 2004 sur les signes religieux à l’école qui a permis de protéger les fillettes et jeunes filles dans l’espace scolaire, montre ses limites. Il faut l’étendre aux universités et aux établissements publics d’enseignement supérieur. Laisser le choix aux conseils d’administration crée des situations conflictuelles sur des questions qui n’ont rien à voir avec les missions de l’université. Il faut l’étendre à l’espace public pour certaines catégories de la population, les fillettes, et pour certaines tenues, qui dissimulent entièrement les femmes, telles la burqa. Moi, citoyen-ne, demande au Président de la République et aux parlementaires de légiférer pour faire respecter nos principes fondamentaux de laïcité et d’égalité des sexes, garants de la paix civile.
Les premiers signataires : Yvette Roudy, ancienne Ministre, Présidente de l'Assemblée des femmes, Corinne Lepage, ancienne Ministre, Présidente de Cap 21, Françoise Hostalier, ancienne Ministre, députée, Jean-Robert Ragache, ancien Grand Maître du Grand Orient de France, Nadia Amiri, responsable d’Histoires de mémoires, Jacques Myard, Député, André Gerin, Député, maire de Vénissieux (Rhône), Nicolas Dupont-Aignan, Député, maire de Yerres (Essonne), Robert Redeker, philosophe, Philippe Esnol, conseiller général des Yvelines, maire de Conflans-Sainte-Honorine, André Bercoff, écrivain, journaliste, Olga Trostiansky, Maire adjoint Paris ... www.halteauvoile.fr |
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Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée
55 rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
Optionnellement, vous pouvez aussi en plus l'envoyer à votre député en affranchissant au tarif lettre.
Si vous estimez que votre opinion ne vaut pas la peine d'investir un peu de votre temps, un peu d'encre et de papier, plus un timbre, afin de lui donner du poids et l'envoyer à ceux à qui elle est destinée, alors vous pouvez aller surfer sur la version virtuelle de cette pétition www.halteauvoile.fr afin d'ajouter quelques octets au fichier des signataires qui ne sera jamais lu par les destinataires de la pétition.
Pas d'imprimante ?
Vous pouvez recopier le texte sur papier libre.
Vous voulez en faire plus ?
Imprimer [Fichier > Imprimer... ou Ctrl+P] au dos de la pétition, resté vierge, le premier extrait du livre "Bas les voiles !" de l'iranienne Chahdortt Djavan.
Vous voulez en faire encore plus ?
Le tarif de base "20 grammes" de la Poste permet d'envoyer deux feuilles de papier. En plus de la feuille avec la pétition et son verso, vous pouvez envoyer une deuxième feuille recto-verso sur laquelle vous imprimerez [Fichier > Imprimer... ou Ctrl+P] le deuxième et troisième extrait du livre "Bas les voiles !".
Vous voulez en faire encore et toujours plus ?
Outre signer-poster la présente pétition CONTRE! le voile, il faut aussi faire acte de civisme et informer les citoyens sur les risques qu'ils encourent, et font encourir à l'ensemble de la société, en signant la pétition POUR! le voile, attitude qui in-fine aboutira à l'imposition en Europe de cette loi barbare et moyenageuse qu'est la charia.
Pour cela, une seule solution : l'information citoyenne directe, de citoyen à citoyen, puisqu'on ne peut plus compter sur les médias lèche-babouches du politiquement correct.
Principe :
on choisit un citoyen au hasard parmi les signataires de la pétition POUR! le voile, on trouve son adresse (voir méthode ci-dessous), on imprime l'information qui lui manque et on la lui envoie par la poste.
Méthode pour trouver l'adresse d'un citoyen désinformé à ré-informer en direct :
Tout est basé sur le fait que les citoyens qui signent, par ignorance et naïveté, les pétitions pro-charia adorent recevoir des coups de téléphone des sociétés de vente par correspondance parce que les appels sont passés depuis des plateformes téléphoniques installées dans des pays d'Afrique ou du Maghreb et donc c'est bien de permettre à ces pauvres gens de pouvoir travailler. Ce qui implique donc que les signataires sont majoritairement inscrits dans l'annuaire du téléphone.
Pour sélectionner votre concitoyen à ré-informer, il suffit donc de choisir une page quelconque parmi les diverses pages de signatures de la pétition, d'y repérer un nom peu courant (désolé pour la discrimimation envers les Martin et les Dupont...), de préférence avec un prénom masculin (désolé pour la discrimination envers les femmes) et de plus de 30 ans (désolé pour la discrimination envers les jeunes).
En effet, la probabilité d'être le seul inscrit à l'annuaire augmente statistiquement pour les noms peu courants, les hommes (car les couples s'incrivent avec le nom du père de famille, pas celui de la mère) et les plus de 30 ans (car les moins de 30 ans ont souvent un portable et pas de fixe).
Donc une fois votre oiseau rare sélectionné, consulter l'annuaire en indiquant le nom, le prénom, et le département (extrait du code postal) de l'oiseau rare.
Sauf malchance extraordinaire, vous finirez par trouver l'adresse d'un signataire au bout de quelques essais, voire dès le premier.
Si votre oiseau rare est hors de France, vous pouvez consulter l'annuaire international.
Comme votre signataire est quelqu'un qui croit que l'Europe est le pays des Bisounours, il va falloir tout lui expliquer, sinon lui pas comprendre ni pourquoi ni comment lui recevoir information depuis l'autre bout de la France (voire l'autre bout de la planète : amis de l'étranger, n'hésitez pas à participer !)
Donc imprimer [Fichier > Imprimer... ou Ctrl+P] la première page de la pétition POUR! le voile (elle s'imprime mal, le texte est tronqué à droite : normal, c'est du travail d'Aime-Le-Voile... Pas grave : ça reste compréhensible) puis, au dos resté vierge, imprimer [Fichier > Imprimer... ou Ctrl+P], la première page du résultat de la recherche sur l'annuaire. Avec ça votre signataire va comprendre que vous avez trouvé son nom sur la pétition et son adresse dans l'annuaire.
Un effet de bord inhérent à cette méthode de sélection, c'est que le citoyen va se sentir soudain beaucoup plus proche du professeur Robert Redeker et comprendre directement combien est fragile son propre droit personnel à sa liberté d'expression individuelle. Une telle prise de conscience ne peut être qu'éminemment salutaire.
Un timbre "20 grammes" permet d'envoyer deux feuilles. En plus de la feuille précédente, vous pouvez donc envoyer un tract complémentaire recto-verso au choix :
Présentation de l'islam : copie1- copie2 - copie3 - copie4
Présentation mosquées : copie1 - copie2 - copie3
Mettre les deux feuilles dans une enveloppe, fermer, recopier l'adresse, timbrer et poster.
Merci pour votre action citoyenne d'information citoyenne directe !
Il ne vous reste plus qu'a référencer cette action citoyenne au Sitathon.
Si vous avez un site internet, ou un blog, vous pouvez utiliser les logos ci-dessous pour faire un lien direct vers la présente page :
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Allez voir sur la pétition POUR! le voile si on y est...
Extraits du discours de Nicolas Sarkozy, président de la République, le lundi 1er octobre 2007 à la Grande Mosquée de Paris :
(...) N’en déplaise à quelques-uns que je combats, l’islam c’est aussi une partie de la France.
(...) [La France] a réellement progressé (...) dans l’intégration de l’islam dans l’espace public.
(...) notre pays ne connaît aucune montée de tension dans les rapports entre musulmans et non musulmans. Certes, des cas d’islamophobie existent je ne le nie pas. Mais il y a un très large consensus dans la société française pour les combattre.
(...) l’islam, vécu au quotidien, apparaît comme compatible avec les valeurs de laïcité, de tolérance, et du respect des personnes.
(...) la foi musulmane est porteuse de paix, de respect et de tolérance.
(...) J'ai toujours tendu la main aux pratiquants sincères, engagés, y compris à tous ceux qui ont une conception d'un islam épicé.
Extraits du discours de François Fillon, premier ministre, le 18 septembre 2007 à la Grande Mosquée de Paris :
(...) Conformément aux vœux de Nicolas Sarkozy, un Islam de France se construit.
(...) Reconnue par décret en Conseil d’État (...) [la Fondation des Œuvres de l’Islam de France] facilitera, avec l’aide de la Caisse des dépôts, la construction et la rénovation des lieux de culte. Elle financera l’indispensable formation des cadres religieux et des aumôniers musulmans.
(...) l’Islam et l’État, sous le regard exigeant de la nation, ont encore beaucoup à bâtir ensemble.
(...) L’un des premiers [devoirs de l’Etat], c’est d’assurer la protection des ressortissants et résidants français au cours du haj. Le pèlerinage à La Mecque (...) J’ai demandé que cet effort soit maintenu et même renforcé.
(...) Les espaces confessionnels des cimetières, qui permettent le regroupement des sépultures et un enterrement selon le rite musulman, sont la bonne réponse (...) le projet d’ouverture d’un nouveau carré confessionnel en Rhône-Alpes a récemment abouti. Je m’en réjouis, mais je ne m’en contente pas. Cet exemple doit être multiplié.
(...) l’Islam que vous incarnez a toute sa place dans la République.
Extraits du discours de Mme Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, le mercredi 10 octobre 2007 à la Grande Mosquée de Paris :
L'Islam de France mérite un engagement fort de l'Etat. Il vous est pleinement acquis
(...) L'avenir de l'islam de France est riche de promesses et d'espérances
(..) l'Islam de France est aujourd'hui apaisé et serein
(...) je soutiens et accompagne la mise en place effective de la Fondation [pour les oeuvres de l'Islam]
[2] : le courrier à destination du président de la république est certes dispensé d'affranchissement, toutefois, dans le cas spécifique du président Nicolas Sarkozy nous vous conseillons de timbrer votre courrier (la raison est confidentielle : il va falloir nous faire confiance...).